Marché du meuble : bilan de l’année 2015
Alors que le marché du meuble a connu trois années de chute des ventes, l’année 2015, à la faveur d’une meilleure conjoncture, présente une éclaircie. Quelle stratégie a permis aux industriels du meuble d’inverser la tendance ? Réponses.
Le marché du meuble en hausse
Les indicateurs sont au vert. Les ménages ont de plus en plus l’intention de s’équiper. Nous assistons à un frémissement dans le BTP, ce qui va généralement de pair avec la vente de meubles. Le marché de l’immobilier progresse.
Cela dit, le marché du meuble est fortement concurrentiel et la France importe énormément de biens issus de pays où la main-d’œuvre est moins onéreuse. Les spécialistes du meuble pour particuliers et du mobilier de bureau ont alors fait le choix de la qualité pour se démarquer, et cela fonctionne ! Si le critère de prix reste prépondérant, le made in France est également extrêmement vendeur. La stratégie adoptée consiste donc à réévaluer les prix et proposer de nouveaux services. Ainsi, les industriels développent la personnalisation et le sur-mesure.
Le pari de la qualité
Pour relever ce défi, les professionnels du meuble ont fait le choix d’investir davantage. Ce type de stratégie est généralement perçu comme le signe d’une activité aux perspectives d’évolution favorables.
En adaptant leur outil de production pour industrialiser le sur-mesure, c’est-à-dire le rendre accessible au plus grand nombre, les fabricants tentent d’exporter leur production via l’ouverture de magasins hors du pays. Il faut dire qu’avec une monnaie européenne dont le cours baisse, l’export est facilité.
On assiste donc à une guerre des fabricants mondialisée. Et en France, l’excellence reste le meilleur levier de croissance. Ce pari de la qualité est notamment à signaler pour les professionnels qui souhaitent investir dans du mobilier (comme un bureau de direction), durable et élégant. Car le mobilier haut de gamme permet à la fois d’améliorer l’image de l’entreprise et d’assurer à l’utilisateur une meilleure ergonomie.