Toyotisme : définition et principes
Pour améliorer la productivité d’une entreprise, il existe de nombreuses techniques au choix, parmi lesquelles le toyotisme. Qu’est-ce que c’est ? Quels sont son mode de fonctionnement et ses principes ? En continuant à lire cet article, découvrez la définition du toyotisme.
La définition du toyotisme
Par définition, le toyotisme désigne un système pour optimiser l’organisation de la production d’une entreprise. C’est une méthode qui a été créée par l’ingénieur Taiichi Ono de chez Toyota en 1962. En réalité, il s’agit d’une version améliorée de deux méthodes de travail qui sont le fordisme et le taylorisme.
Le but du toyotisme est que chaque employé de l’entreprise connaisse le processus de production depuis le début jusqu’à la fin. De cette façon, la société bénéficie d’une grande marge de manœuvre pour répondre aux besoins de ses clients.
Les principes du toyotisme
Pour avoir une définition du toyostime, il est important de connaître ses différents principes. Il y a d’abord le zéro stock. Les entreprises ne produisent que les marchandises qui ont été commandées afin d’éviter la surproduction. C’est aussi un bon moyen de limiter les coûts de stockage de marchandises. Puis, vient la deuxième règle de zéro défaut qui oblige de fabriquer des produits de bonne qualité, sans défaut. Un contrôle qualité peut même être mis en place pour assurer cela.
Une autre règle du toyotisme est le non-usage de papier ou zéro papier. L’utilisation du papier dans la chaîne de production est strictement interdite. Cela permet de favoriser la communication entre les dirigeants et les salariés.
Le toyotisme a aussi pour principe zéro délai. Du fait qu’il n’y a pas de stock dans l’entreprise, le délai d’approvisionnement n’existe pas non plus. Il en est de même pour les délais de livraison. Dès que les articles sont fabriqués, ils sont immédiatement livrés. Il n’y a aucun délai d’attente.
Une autre règle du toyotisme est de ne jamais arrêter la production en veillant à ce que les machines de production soient toujours bien entretenues. C’est qu’on appelle zéro panne.
L’application du toyotisme
Pour comprendre la définition du toyotisme, vous devez aussi connaître les différentes applications du toyotisme. Tout d’abord, il y a le juste à temps qui permet de baser la production sur la demande ou d’adopter la production en flux tendu. Par la suite, il y a le Kaizen qui pousse les salariés à trouver une méthode de travail plus efficace sans pour autant nuire à la qualité des produits fabriqués.
Ensuite, il y a le Kanban qui consiste à approvisionner uniquement les matières premières nécessaires. Cela dans le but de limiter de gaspillage. Néanmoins, les employés doivent savoir la quantité à produire, le moment de réaliser la production et les produits à fabriquer.
Afin d’appliquer la règle zéro panne, la mise en place d’un superviseur pour vérifier le bon fonctionnement des différentes machines est de mise. Celui-ci peut être amené à intervenir en cas de problèmes graves.
Un autre moyen d’appliquer le toyotisme est d’instaurer un cercle de qualité. Cela consiste à choisir des personnes pour garder un œil ou pour superviser les équipes de production. Leur principale mission est de s’assurer de la qualité des produits à livrer. Pour ce faire, ils identifient les éventuels problèmes et réduisent autant que possible les retours clients.
Bref, la définition du toyotisme est assez simple. Il s’agit d’une méthode pour bien organiser la chaîne de production au sein d’une entreprise. Ses principes sont simples : zéro délai, zéro stock, zéro panne, zéro défaut et zéro papier. Pour instaurer cette méthode de travail dans une société, certaines règles sont à respecter : juste à temps, Kaise, Kanban, automatisation des machines et cercle de qualité.
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